Les Français sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par l’idée de consommer l’électricité qu’ils produiraient eux-mêmes grâce aux panneaux solaires. L’autoconsommation photovoltaïque est la consommation de sa propre production d’électricité. Elle est produite grâce à une installation de panneaux photovoltaïques qui produisent de l’électricité à partir du rayonnement solaire. Ils doivent donc être installés sur une surface bien exposée au soleil. Ces derniers sont raccordés à des onduleurs qui convertissent le courant continu en courant alternatif utilisable chez soi. Un compteur de production comptabilise la quantité d’énergie produite. Cette installation est également raccordée au réseau national d’électricité. Si les panneaux ne produisent pas assez, le réseau comblera les besoins du foyer. Au contraire, s’il y a un surplus de production, l’énergie sera injectée dans le réseau.
Accorder sa consommation personnelle avec sa production d’énergie
Le taux d’autoconsommation est généralement proche de 20 % à 30 %. En règle générale, une famille consomme principalement de l’énergie le matin et le soir. Or les panneaux fonctionnent en présence du soleil en journée. Cette énergie est donc injectée dans le réseau. Pour profiter au mieux de sa propre production, il convient de faire quelques aménagements dans ses habitudes de consommation. Le principe des heures creuses/pleines qui incitent les familles à consommer la nuit, n’a pas d’intérêt dans ce cas.
Le plus simple et économique à mettre en place : installer des équipements domotiques, comme des programmateurs, qui pourront lancer en journée le lave-vaisselle, le lave-linge ou le chauffe-eau, par exemple.
Autre moyen, mais qui reste une solution encore très coûteuse : installer des batteries qui stockeront l’énergie produite dans la journée.
Que faire de mon surplus photovoltaïque ?
Quand les panneaux produisent plus d’énergie que la maison n’en consomme, on parle alors de surplus d’énergie. Celui-ci est injecté directement dans le réseau national. Dans ce cas, il est tout à fait possible de décider de vendre ce surplus à un fournisseur. Ainsi, toute la production est exploitée. Elle alimente alors les foyers alentours.
Comment facturer ce surplus photovoltaïque ?
EDF est l’un des fournisseurs intéressés par le rachat de cette énergie verte, mais il y en a d’autres. La vente est très encadrée, le particulier devant signer un contrat d’obligation d’achat avec le fournisseur. Celui-ci a une durée de vie allant de 1 à 20 ans. Le prix de vente du kWh est fixe pendant toute la période du contrat. Ce prix est généralement déterminé par l’État. À titre d’information, en 2019, pour une installation de panneaux d’une puissance de ⩽ 6 kWc, le tarif d’achat du surplus était fixé à 0,10 €. En moyenne, cela représente 250 € par an.
Avantages et inconvénients de l’autoconsommation
Avantages :
- Gagnez votre indépendance face aux fournisseurs d’énergie
- Économisez sur vos factures d’énergie
- Devenez un consommateur respectueux de l’environnement
- Le coût du kWh que vous produirez est garanti pour une durée de 20 ans
- Plus le foyer compte de personne, plus vite l’équipement sera rentabilisé
- Ce système d’autoconsommation peut être mis en place pour les entreprises
Inconvénients :
- Coût du matériel et de l’installation. Néanmoins, il existe de nombreuses aides de l’État pour vous aider à financer ces travaux.
- Prix des batteries de stockage
- La production ne correspond pas forcément à la consommation du foyer
- La production dépend de la météo et des saisons.
Pour plus d’informations, Deltawatt vous met en relation avec un artisan RGE spécialisé proche de chez vous.
